4.12.2011

Jean-Michel Othoniel





My Bed
2002-2003
"Othoniel - Crystal Palace"
Museum of Contemporary Art, North Miami
glass and metal,
114 x 75 x 95 in Collection of the artist
Le Bateau de larmes, 2004
Verre de Murano, métal, bois – 345 x 535 x 215 cm
Fondation Louis Vuitton pour la création, Paris
Vue de l’exposition « Dialogues méditerranéens »,
Musée de l’Annonciade, Saint-Tropez, France, 2007

Biography

Privilégiant, par goût des métamorphoses, sublimations et transmutation, les matériaux aux propriétés réversibles, Jean-Michel Othoniel est invité à la Documenta de Cassel en Allemagne en 1992, où il expose une série de sculptures en soufre.

L’année suivante, lors de son séjour à la Villa Médicis, il introduit le verre dans son travail et en expérimente les propriétés.
Lors de l'exposition "Féminin/Masculin" au Centre Georges Pompidou en 1994, il construit "My beautiful closet" un placard qui dissimule une performance avec trois danseurs dans l’obscurité.
Il suspend ses sculptures de verre aux arbres de la Collection Peggy Guggenheim à Venise en 1997.

En 2000, il transforme la station de métro parisienne Palais-Royal - Musée du Louvre en "Kiosque des Noctambules".
"Crystal Palace" est sa première exposition personnelle à Paris en 2003 à la Fondation Cartier, construite autour d’un cortège d’œuvres en verre ; partant d’un lit surdimensionné pour nous conduire à sa propre tombe, l’artiste met en scène un monde merveilleux et tragique.
En 2004, dans le cadre de l'exposition "Contrepoint", il investit les salles mésopotamiennes du Musée du Louvre prenant pour thème l’histoire de la déesse Ishtar, qui descendant aux Enfers, avait dû laisser derrière elle ses bijoux protecteurs pour retrouver son amant mort ; comme elle, l’artiste abandonne ses œuvres à chaque porte du Grand Louvre.

Son "Petit Théâtre de Peau d'Âne" qui met en scène le monde de l’enfance de Pierre Loti est présenté au Théâtre du Châtelet à Paris fin 2004, avant de rejoindre en 2008 les collections du Musée National d'Art Moderne / Centre Georges Pompidou.
Pour Art Basel Unlimited en 2005, il crée "Le Bateau de Larmes", inspiré par sa découverte d’un bateau abandonné par des boat people cubains sur les plages de Miami où il réside entre 1999 et 2001.

En 2006, Jean-Michel Othoniel propose "Peggy’s Necklace", un monumental collier de verre bleu de la taille de la façade de la Collection Peggy Guggenheim à Venise.

En 2008 et 2009, il expose à la Galerie Emmanuel Perrotin "Diary of Happiness", un boulier qui reprend l’éphéméride des jours de l’année passée : chaque jour, une perle de verre trouve sa place soit dans le blanc symbolisant les jours de bonheur, soit dans le noir, les jours sombres.

A la Sikkema Jenkins & Co Gallery de New York, "Secret Americana" (2008) lui permet de rendre hommage à la culture américaine qu’il a toujours aimée, du cow-boy érotique de Bruce Nauman, à la peinture abstraite d’Ellsworth Kelly ; il s’approprie alors ces archétypes autour d’un wagon de western trouvé au fond du Dakota.

Son exposition à la Galerie Karsten Greve de Cologne en 2008 marque un tournant dans son œuvre ; dès lors l'artiste fait plus ouvertement référence à une abstraction sensible.
Sa première rétrospective intitulée "My Way" est présentée actuellement au Centre Pompidou à Paris jusqu'au 23 mai 2011.

Othoniel Studio Paris
11 rue Victor Segalen
75020 Paris - France
Tel: +33 1 43674722 - Fax: +33 1 43731674
www.othoniel.fr





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